~Nom~
Sawner

~Prénom~
Meggane

~Pseudo~
Aucun pour le moment

~Âge~
19 ans
(7 juillet 1987)

~Race~
Mutante

~Clan~
Les Mauvais Mutants

~Caractère~
Le caractère de Meggane est particulier. Au fond, elle a une personnalité douce, gentille, attentive, et surtout triste, ayant beaucoup souffert étant jeune. Mais elle a transformé cette peine en colère agressive, arrogante. Elle est dure, inflexible, cinglante, et ne compte pas se laisser marcher sur les pattes : quand elle a une idée dans la tête, il est difficile de la faire changer d’avis. Très courageuse, elle peut paraître démente car elle se met toujours dans des situations compliquées, et c’est avec beaucoup de chance qu’elle s’en sort. En fait, ce courage n’est du qu’à la folie, à la peine.
Un sujet que Meggane ne supporte pas : la famille. Elle n’a jamais eu d’amis pour la simple et bonne raison qu’elle a été séquestrée presque toute sa vie (voir histoire). Elle n’a aucun souvenir de sa famille, ce qui fait qu’elle déteste entendre les autres en parler, que ce soit en bien ou en mal. Et si jamais quelqu’un s’amuserait à parler amour et amitié devant la jeune femme, elle rentrerait dans une colère froide et brutale, qui l’amènerait sûrement à tout quitter pour partir ailleurs.

~Pouvoirs~
Meggane n’a qu’un seul pouvoir, la possibilité des créer des projections astrales. Quand elle exerce son pouvoir, son enveloppe corporelle (la vraie Meggane) reste immobile, figée.

<~ Niveau 1 ~>
Elle peut projeter une pâle image d’elle-même dans la même pièce : son image est flou, et ne tient pas longtemps. Si quelque chose arrive à sa projection, il est possible qu’il arrive à Meggane la même chose. Elle ne contrôle pas du tout son pouvoir, et peut se projeter involontairement.
<~ Niveau 2 ~>
La projection astrale, plus assurée, peut se déplacer. Elle dure un peu plus longtemps et est nette, mais elle affaiblit rapidement Meggane. Il se peut qu’il y ai des ‘interférences’. Elle arrive à créer des sortes d’illusions : elle est capable d’insérer des objets dans ses projections.
<~ Niveau 3 ~>
A ce niveau, Meggane peut se projeter mentalement dans une pièce et bouger, mais elle peut aussi se projeter ailleurs, dans un rayon plus grand (par exemple, de l’autre côté d’une rue). Son pouvoir accroît, et elle peut déjà faire des mouvements malgré la grande distance, mais cela la fatigue encore énormément. La projection est parfaite, il n’y a aucune anomalie.
<~ Niveau 4 ~>
La jeune femme peut dès lors faire une projection astrale totalement libre : la projection peut se déplacer, parler, de façon très nette et régulière, sans interférence. Elle peut se projeter dans un espace réel, mais aussi dans un lieu qui n’existe pas : un endroit de toute part inventé.
<~ Niveau 5 ~>
Meggane maîtrise parfaitement son pouvoir, même si les trop grandes émotions peuvent lui faire perdre le contrôle de son pouvoir. Elle est donc capable de se projeter plus loin, sans toutefois pouvoir quitter la ville où elle se situe.
(ce dernier niveau est réservé aux mutants oméga, mais je le mets pour montrer l’évolution totale de mon personnage)

~Famille & Origine(s)~
Andréa a connu très jeune Nicolas Sawner. Ils se sont rencontrés très jeunes, et ont une trop court idylle : tout s’arrêta un an après la naissance de Meggane, quand Nicolas fut tué devant sa famille.
Meggane est née à Los Angeles, en juillet 1987.

~Histoire~
Quand Andréa vit Nicolas pour la première fois, se fut le coup de foudre. Ils étaient ensemble étudiants à la fac, lui en dernière année, tandis qu’elle devait encore attendre deux ans avant de finir ses études. Rapidement, les deux jeunes gens devinrent amis, et au bout d’un an, ils se fiancèrent ; leur amour semblait immortel, et les voir heureux l’un avec l’autre faisait mourir d’envie leurs amis. Quelques mois après leurs fiançailles, Andréa fut enceinte, mais cela ne parut pas gêner les deux amoureux, et la petite fille tant attendue naquit en un beau jour de juillet. Ils la nommèrent Meggane et ainsi elle fut la joie de ses parents, qui la chérirent de tout leur cœur, s’exclamant à chacun de ses gestes. Un soir de grande chaleur, Andréa et Nicolas se promenaient dans les rues de Los Angeles avec ‘Meggy’, quand ils furent attaqués par un groupe de cinq hommes masqués. Leurs intentions étaient clairs : ils voulaient de l’argent, et pour préserver sa famille de tout danger, le père de l’enfant fit glisser sur le sol son portefeuille. Tout devait finir ici : les bandits seraient partis, les Sawner rentreraient chez eux et Nicolas appellerait sa banque pour bloquer sa carte de crédit. Mais ce ne fut pas le cas : une fois l’argent et la carte en main, les bandits désirèrent se prêter à un autre jeu, qui incluait Andréa… Un jeu malsain, immoral, qui aurait déshonoré la jeune femme. Son mari tenta alors de la défendre et défia les cinq hommes, qui rirent, évidemment.
Nicolas Sawner ne vit pas la mort arriver, il ne la vit pas le prendre pour l’éloigner de sa femme qui gardera à jamais dans sa mémoire l’image du cadavre étalé sur le sol, à ses pieds. Quand elle vit son mari étendu sur le pavé de la ruelle déserte, Andréa ne pensa qu’à une chose : s’enfuir, et le plus loin possible. Sans même penser à son enfant, elle tourna le dos aux cinq agresseurs et courut, courut jusqu’à en perdre halène, jusqu’à être arrivée dans une grande rue festive où le monde se bousculait. C’est alors qu’elle pensa à sa fille, son propre enfant, qu’elle venait d’abandonner lâchement sans défense devant des assassins. La panique la saisit, et l’ancienne étudiante chercha de l’aide, interpellant les premières personnes qui lui tombaient tout la main. Sa vue était troublée par les larmes, et sa voix saccadée par sa course et ses pleurs, mais elle parvint à s’expliquer et à amener un groupe sur les lieux du crime : ils y trouvèrent le cadavre, qui se vidait de ses dernières gouttes de sang, mais rien d’autre. Pas de trace de Meggane, de l’enfant brune à peine âgée d’un an. Les hommes masqués l’avaient tout simplement emmené avec eux, sans que l’on sache pourquoi, ni où.
Grâce à la carte d’identité dans le portefeuille de M. Sawner, les bandits découvrirent qui étaient la femme et l’enfant rencontrés il y a quelques jours de cela, et ils purent ainsi demander leur rançon. Cependant, ils apprirent que la jeune étudiante s’étaient enfuie de la ville, et les cinq hommes ne purent la retrouver ; ils se retrouvèrent dès lors avec une gamine d’un an sur les bras, et après une longue conversation ponctuée de cris et de coups, ils décidèrent de la garder avec eux, sachant d’avant qu’elle leur serait utile… En effet, dès l’âge de sept ans, ils l’employèrent comme fille à tout faire : elle passait ses journées à nettoyer, ranger, cuisiner, et à faire d’autres corvées. Elle sortait accompagnée, pour aller chercher des vêtements, mais aussi de quoi nettoyer l’appartement et préparer les repas. Cependant, elle s’était liée d’amitié avec un des cinq, un dénommé Pete, le cadet du groupe : il lui enlever du travail, avait obtenu qu’elle ait un professeur particulier, et aimait discuter avec elle. Les autres se moquaient de lui, mais Pete s’en moquait : au fond, il était la conscience du groupe, il faisait ce que les autres n’oseraient jamais faire. Plusieurs fois, Meggane lui avait demandé pourquoi lui, si gentil, se retrouvait avec des personnes comme Jeff et John, les deux plus âgés de la bande, mais à cette question il s’énervait, et coupait court à la conversation.
Les premières années elle avait tenté de se rebeller, mais après les coups et engueulades incessantes, elle avait fini par abandonner. Du moins, en apparence, car elle pensait bien partir. Et les années passaient, et Meggane grandissait, maudissant chaque jour d’avantage ces brutes assoiffées d’alcool et de drogues. C’est quand elle atteignit ses quatorze ans que Megg, comme ils la surnommaient, tenta de fuguer. Elle avait tout prévu : personne ne rentrerait avant neuf heures du soir, et mis à part quelques vêtements de mauvaise qualité elle n’avait rien à prendre. Elle ne pouvait pas partir par la porte, car bien sûr ils l’avaient fermé à clef, mais elle pouvait toujours casser la vitre de la fenêtre de sa chambre et ainsi atterrir dans une petite ruelle. Il faudra juste qu’elle marche jusqu’à la prochaine grande rue, qu’elle demande son chemin, et avec les vingt-cinq dollars qu’elle avait volé à Jeff elle pouvait espérer survivre jusqu’à trouver un lieu de refuge. Elle n’avait qu’une heure, mais ça ne pouvait pas rater, tout allait marcher pour le mieux, Megg’ en était sûre… Malheureusement, elle fut rattrapée avant même de pouvoir descendre de la fenêtre : John, le plus âgé des cinq, était rentré plus tôt que prévu, et avait surprise la jeune adolescente en train de pendre deux draps noués l’un à l’autre à la fenêtre ; il n’était pas dupe, et la gamine le paya cher, passant près d’une semaine enfermée dans sa chambre, des barreaux devant la fenêtre. Et quand elle put sortir de nouveau de son placard, elle n’eut pas le temps de penser à une nouvelle fugue, étant trop surveillée par les gus.
Deux morgues années passèrent, la fugue fut oubliée, et c’est le lendemain de ses seize ans, fêtés comme d’habitude par une mémorable, mais non pas première, bagarre entre John et Pete au sujet de Megg’, que la jeune fille découvrit ses pouvoirs : allongée sur le dos, les yeux clos, un frisson la parcourut alors qu’elle faisait le vide en elle, voulant se détendre. Elle ouvrit alors les yeux, puis remarqua à sa grande surprise qu’elle était debout, face à son lit dans lequel elle croyait être, et, en baissant les yeux, elle découvrit avec horreur son corps allongé là, immobile, devant elle. Les yeux fermés, les mains son ventre, elle semblait être morte : une jeune fille mince, les cheveux longs et noirs entourant un visage immobile, et pas un mouvement, à peine le soulèvement de l’abdomen quand on respire, voilà ce qu’elle voyait. Puis soudain, sans aucun signe avant coureur, Meggane ouvrit les yeux de nouveau, et vit le plafond humide et déteint de sa chambre : la projection avait été interrompue. La jeune fille ne nia pas, n’eut pas peur de ce qui lui arrivait : en fait, c’était la seule distraction qu’elle avait ; elle essayait de contrôler son pouvoir, mais cela prenait énormément de temps, et surtout la fatiguait au plus haut point. L’adolescente n’en parla à personne, pas même à Pete, le seul qui prenait sa défense et qui l’avait sauvée plus d’une fois et continua son étrange vie, continuant la même vie depuis quinze années. Etrangement, avec l’apparition de ses pouvoirs, la vie de Megg’ parut plus supportable : déjà, elle avait quelque chose qui, elle le sentait, pouvait lui servir contre ses oppresseurs, et de plus, Nick, le plus jeune, s’était mis en tête de lui apprendre les arts martiaux. Aussi continua-t-elle pendant au moins un an et demi à vivre sous la coupe des cinq hommes, mais toutefois plus respectée : elle était plus libre, n’était pas obligée de se plier aux quatre volontés des garçons tous les jours, pouvant rester plusieurs heures sans être dérangée. Bien sûr, il y avait des limites, mais sa vie semblait plus humaine. Peut-être parce que les cinq gus savaient que maintenant Megg pouvait se défendre, mais aussi parce qu’elle devenait peu à peu une femme. Et ceci n’échappa pas à Jeff…
C’était en août, et le dix-septième anniversaire de la jeune brune était passé depuis donc un mois. Elle était seule dans l’appartement, essayant encore une fois de se concentrer sur son pouvoir, mais rien ne venait. C’est alors que Jeff entra dans la chambre de la jeune femme avec un regard coquin, et entama la discussion, avec un gentillesse et courtoisie qui ne lui ressemblait pas. La pauvre fille, ne voyant pas ce qui se cachait derrière ce jeu, le laissa s’approcher d’elle sans grande crainte apparente. Mais quand elle refusa ses avances, Jeff se fâcha et lui fit violence, au point de la coincer entre lui et le lit ; il fut arrêté par Pete qui, alarmé par les cris de Megg’, avait accouru. Une dispute éclata alors entre les deux jeunes hommes, et elle ne fut interrompue que par la jeune fille… Ou du moins, sa projection astrale : la vraie Megg’ était assise sur le lit, des larmes perlant ses yeux, son visage, d’ordinaire si indifférent, défait par la haine et la honte, tandis qu’une seconde Sawner, floue, plus pâle, se tenait devant les deux hommes. Un silence assourdissant emplit la pièce, et dura des heures après que la projection eut pris fin, jusqu’au soir. Et là, les cinq bandits qui avaient réduit la vie de la jeune femme à moins que rien eurent une conversation posée, calme, sans cri ni geste brusque, ce qui inquiéta Megg’ ; John et Nick proposèrent de laisser Megg’ avec les autres mutos, et cette idée fut approuvée par les trois autres membres du groupe. C’est ainsi qu’un an plus tard, une fois que tout fut prêt, le groupe des cinq abandonnèrent Meggane Sawner à un inconnu, qui la mena à la confrérie des Mauvais Mutants.

~Description physique~
Meggane ne change pas beaucoup de style : de longs cheveux, maquillage simple et sombre, vêtue de vêtement sombre. Elle veut se donner une image dure, inflexible, intouchable.
Meggane a de longs cheveux noirs, fins, qu’elle laisse la plupart du temps libre dans son dos. Ses yeux noisettes semblent très foncés, mais le soleil met en valeur le vert présent dans son iris. Elle ne se maquille pas beaucoup, seulement un simple coup de crayon noir, et un peu de mascara, rien d’autre. Meggane est de taille moyenne, normale : ni trop grande, ni trop petite. Elle est plutôt mince, et peut manger autant qu’elle veut sans grossir, ce qui l’arrange car elle est très gourmande, ce qu’elle essaye de cacher tant bien que mal. Etant seule et sans défense, elle essaye de se faire une carapace dure, intouchable, et ne sourit donc pas souvent.

~Armes~
Aucune, elle sait cependant se débrouiller au corps à corps

~Personnage~
Inventé

~Célébrité sur l'avatar~
Sophia Bush