Nom : Whitehill

Prénom : Randolph

Pseudo :

Âge : 34 ans

Race :
- Mutant


Groupe :
Elève X-men.


Caractère : Randolph est un homme dur. Fier et sur de lui, il est difficile de l'émouvoir ou de lui faire perdre la tête. Indépendant, débrouillard, il a peu besoin de compagnie et se montre souvent assez taciturne. Amoureux des grands espaces sauvages, il considère nombre d'aspects de la vie citadine futiles et sans valeur. Sa principale source de motivation est le désir de toujours repousser ses limites, dans tous les domaines. Il entraine son corps comme il entraine son esprit, avec assiduité et fermeté. Volontaire, il s'efforce de ne jamais rien faire à moitié. Les grands idéaux et les longs discours lui inspirent plutot de la méfiance, lui-même préférant agir au jour le jour sans penser aux ramifications philosophiques de ses actes. Il assume ses erreurs avec la même honnêteté que ses triomphes. Le respect de la liberté et des choix de chacun est fortement enraciné en lui, aussi ne force-t-il jamais la main à quelqu'un même s'il ne cache pas son avis. Très exigeant envers lui-même, il l'est aussi envers les autres. Il aurait pu faire un type buté s'il n'avait pas eu l'esprit aussi ouvert, désireux de comprendre les points de vue d'autrui, conscient qu'il a beaucoup à apprendre de quiconque. Méticuleux et patient, il s'efforce de ne jamais aller à l'aveuglette et sait se réfréner pour mieux étudier une situation avant de prendre parti. Mais une fois sa décision prise, il va jusqu'au bout, courant vite et frappant fort. Il cherche toujours à apprendre de tout et tous, ainsi qu'à partager son propre savoir, mais n'aime guère intervenir dans les affaires ne le concernant pas. Il est plus facile de s'en faire un ennemi qu'un ami, mais une fois sa confiance gagnée, on peut compter sur lui de façon sure.

Pouvoirs : Création de champs gravitationnels. Il est capable de modeler des champs, fixes ou mobiles, de taille et de forme variables, où la gravité est assujettie à sa volonté et donc où la direction et la force de la pesanteur sont sous son contrôle. La masse des objets/créatures pris dans ses champs n'a aucune incidence, puisque le poids est fonction de la gravité. Seul le volume et la complexité de ses champs représentent pour lui une difficulté.

Niveau 1 : Son don est encore fortement influencé par ses émotions, son contrôle n'étant possible que lors d'une intense concentration. Il ne peut créer que des champs sphériques et fixes, sauf lorsqu'ils sont centrés sur lui-même où un objet qu'il touche. La force de la gravité qu'il crée dans ses champs ne peut exceder celle de la pesanteur normale.

Niveau 2 : Son contrôle s'est raffermi, mais les émotions fortes restent dangereuses, d'autant plus que sa tâche est ardue. Il ne peut encore créer qu'un seul champ gravitationnel, mais sa forme est plus variable encore que restant peu complexe. Il peut créer un champ mobile même hors de son contact, mais son volume ne peut exceder une sphère de quelques mètres de diamètre.

Niveau 3 : Il peut à présent créer plusieurs champs simples et de taille modeste, mais reste limité à un seul s'il s'agit d'une forme ou d'une trame de forces complexe, ou encore d'une grande taille. Sa précison devient suffisante pour lui permettre de voler sans danger, en jouant avec la gravité pour chuter vers n'importe quelle direction et à des vitesses variables. De la même façon, il peut agir ainsi sur n'importe quelle autre matière possédant une masse. La puissance de son don s'accroit, et lui permet de créer des pensanteurs bien supérieures à celle de la Terre, suffisantes pour capturer même les gazs et les particules, ce qui lui permet de créer des zones de vide absolu, que nul objet physique et nulle énergie nécessitant un conducteur ou un vecteur matériel ne peut circuler.

Niveau 4 : Le nombre et la taille de ses champs n'est plus limité par leur complexité, bien que sa concentration reste necessaire pour des tentatives vrament difficiles. Son rayon d'action reste limité à sa portée de vue.

Niveau 5 : Son champ d'action peut maintenant s'étendre sur des kilomètres, et sa puissance est telle qu'il peut générer tout en la contrôlant une pesanteur suffisante pour capturer les radiations telle que la lumière, ce qui correspond à la force gravitationnelle d'un trou noir, même si l'effet de ce "trou noir" reste limité à la zone couverte par son champ gravitationnel.

Lien entre les pouvoirs : Un seul pouvoir.

Famille & Origine(s) : Un petit village isolé du Canada, où vit encore son père.

Histoire : Randolph a grandi dans un petit village du centre du Canada, isolé et peu fréquenté. Sa mère morte en couches, il fut élevé par son père qui y était instituteur dans la petite école locale. Il était également propriétaire d'une petite boutique d'articles de sport et de randonnée, peu florissante mais dont le sérieux et la réputation assurait une certane prospérité. Whitehill senior ne s'étant jamais remarié, il resta le premier et dernier fils de la famille, et permit à son père d'oublier le traumatisme de la mort de son épouse à travers l'éducation de son fils. Il y a peu à dire de son enfance, qui fut semblable à celle des autres garçons du village. Il se fit des amis et des ennemis, explora son univers et apprit ses classes. Il portait un interet tout particulier aux vastes espaces naturels omniprésents, et insistait souvent auprès de son père pour l'accompagner dans ses fréquentes randonnées à travers la plaine ou la forêt, demandes souvent statisfaites si le risque était faible.

Le petit garçon grandit, et montra au collège une grande aptitude pour le sport ainsi qu'un esprit profond et solide. S'il n'excellait pas en maths ou en sciences, ni même dans des disciplines plus sensibles, il travaillait conscienceusement, fortifiant son intelligence comme son corps encore en développement. Il ne recherchait guère la compagnie des autres et les laissait le plus souvent venir à lui plutot que de les aborder. Il faut dire qu'il ne cachait ce qu'il pensait ni à ses amis ni à ceux qu'il n'appréciait pas, l'hypocrisie étant un art qu'il ne s'était jamais soucié d'apprendre... C'est peu après ses 15 ans qu'il fut convoqué pour avoir provoqué une rixe chez le principal du collège, où il expliqua qu'on l'avait insulté et qu'l y avait répondu jusqu'à ce que les choses dégènèrent. Exclu pour une semaine, il ne s'excusa ni ne fit mine de regretter son geste. En privé, il avoua à son père avoir perdu son calme lorsqu'on lui avait reproché en des termes peu galants la mort de sa mère... Celui-ci se montra compréhensif, et s'il n'approuvait pas, reconnut que ne rien faire eut été bien pire. Lors de son retour au collège, il eut le droit à quelques moqueries de la part de ses adversaires de l'échauffourée, qui n'avaient pas été punis, auxquels il rétorqua calmement que s'ils ajoutaient un mot, il leur montrerait à nouveau le chemin de l'infirmerie, quoiqu'en disent les professeurs. Mais qu'ils auraient le droit d'appeler d'autres abrutis à l'aide si etre trois contre lui leur semblait trop peu équitable. Un surveillant les entendait mais ne broncha pas, et l'esclandre se termina ainsi.

C'est ainsi que Randolph se conduisait, entachant parfois sa réputation mais s'efforçant de rester fidèle à lui-même. Adolescent, il préférait souvent quitter la maison le week-end pour s'enfoncer dans les forêt enneigées seul plutôt que de sortir et s'amuser, sa préférence en matière de fête allant plutot vers de calmes soirées passée à rire, parler ou tout simplement etre en compagne de personnes sincèrement appréciées qu'aux fêtes débridées et suralcoolisées constituant la norme chez ceux de son âge.. Son père ne s'en inquiéta que peu. Lui-même randonneur chevronné, il avait enseigné à son fils la patience, la méticulosité et le savoir-faire necessaire à ce genre d'expédtions, et le jeune homme s'était montré un élève attentif. Passionné d'escalade, de canoë ou de défis physiques, il n'avait pourtant rien d'un casse-cou. Il vérifiait et préparait son matériel de manière professionnelle, jaugeait les risques avec mesure, et ne laissait rien au hasard. En marge de ses études, durant les vacances où touristes et voyageurs venaient oublier les bruyantes cités au profit d'une nature belle et intacte, il commenca à travailler comme guide de la région, faisant découvrir par voie de terr ou fluviale les merveilles de cette nature qui l'emerveillait lui-même sans cesse. Le temps passa, et lui poursuivit ses études par correspondance, dans des filières assez générales, décrochant des emplois qu'il quittait pour d'autres plus interessants ou mieux payés, mais ne se fixant pas encore.

Un jour qu'il marchait seul, il vit un promeneur du dimanche escalader une paroi rocheuse qu'il savait dangereuse. Interpellant l'homme qui ne voulut rien savoir, il était au pied de l'escarpement lorsque l'inconscient glissa et bascula dans le vide. Tentant de se préparer pour le rattrapper, quoique la hauteur fut grande, il leva ses bras, bandant se smuscles en prévision du choc...qui fut léger comme celui d'une plume. Il ne comprit ce qui s'était passé que quelques heures plus tard, à nouveau seul, en tentant de retrouver la sensation bizarre qu'l avait ressenti, lorsque son pouvoir le fit lentement puis de plus en plus vite tomber...vers le ciel. La peur coupa net son don, et il s'écrasa au sol heureusement de moins de deux mètres.

Les semaines suivantes, à force d'expériences et de quelques autres frayeurs, il comprit son don et cerna mieux le fonctionnement de son pouvoir. Ben entendu, la vérité sur son état était évidente : il était un mutant. Toujours soucieux de s'amélorier, il se tenait informé de l'actualité avec assduité, tout comme il s'entrainait ou vagabondait. Dans le doute quant à la conduite à tenir, il s'en ouvrit à son père, de nature moins dure que lui. Ce dernier lui conseilla de l'annoncer à tous, afin qu'en cas d'accident nul ne puisse lui reprocher un mensonge par ommission. Moins enclin à la confiance, Randolph s'executa avec appréhension, se rappelant de certaines paroles, certains soirs au bar, lorsque le problême mutant faisait parler de lui aux informations télévisées.

Il sembla au début que son père avait eu raison. S'il essuyait des regards peu amènes de temps à autres, l'hostilité générale face aux mutants ne semblait pas plus dangereuse, et les quelques amis avec lesquels il passaient certaines de ses soirées ne changèrent pas d'attitude à son égard, encore qu'ils se montrèrent bien sur curieux, ce qu'il pouvait comprendre. Sa vie continua, et sa méfiance s'endormit, sans toutefois disparaitre. Mais l'incident pourtant lointain de Stramford mit un terme à ce statu quo. Quelques jours après que les nouvelles venu des Etats-unis ait commencé à échauffer les esprits, la famille Whitehill reçut la visite inopinée d'une bande de leurs voisins. Ces derniers désiraient que Randolph se repente publiquement du carnage, en tant que mutant. Il refusa avec aplomb, ulcéré que ces gens qu'il connaissait depuis son enfance l'associe à cette tragédie par pur racisme... Dégouté, il leur claqua la porte au nez. Ce fut quelques jours plus tard, lorsqu'l trouva les roues de son 4X4 tailladées qu'il se décida à prendre le large le temps qu'ils réalisent leur stupidité. Les réparations faites, son matériel réuni, il s'enfonça dans la forêt en secret, sa méfiance ayant repris le dessus.

Quelques semaines s'écoulèrent ainsi pour lui dans la solitude, jusqu'à ce qu'l recoive la visite de son père. Il avait choisi comme abri un refuge construit par eux deux il y a plusieurs années. Cette visite lui fit grincer des dents...

_Que fais-tu là papa? Ils auraient pu te suivre.

_N'exagère pas Randolph... Quelques crétins t'ont fait cette frayeur, mais la majorité savent que tu n'y es pour rien... Et je suis aussi capable que toi d'etre discret.

_Vraiment? Tu as emprunté de faux sentiers? Traversé plusieurs cours d'eau au cas où ils auraient des chiens? Escaladé un pan rocheux pour redescendre plus bas en effaçant cette fois les signes de ton passage?

Son père un peu confus allait répondre quand la lumière d'une lampe torche les dérangea, visible sous la porte. Sans mot dire, Randolph se laissa tomber...vers le plafond, où il resta accroupi, exactement comme s'li était au sol, s'étant souplement retourné dans sa chute. La porte s'ouvrit brutalement, son seuil bientot franchi par trois jeunes hommes, les trois imbéciles que Randolph avait corrigé il y avait des années, au collège. Certaines rancunes ont la vie longue...

Ce ne fut que lorsqu'il devint évident qu'ils n'hésiteraient pas à s'en prendre à son père que le mutant intervint, se laissant aterrir au milieu d'eux et les envoyant au tapis sans plus de difficulté que lors de leur si ancienne algarade. Il repartit presque aussitôt, sombre et dégouté. Il ne pouvait s'empecher de concevoir une rancune intense envers ceux qui l'avaient mis dans cette situation. Mais il se surprit à mépriser son père, si confiant en la nature généreuse de ses voisins...

Du Canada, si l'on tient à rester sur le continent, il n'y a pas cent directions à prendre... Randolph roula vers le sud, vers les Etats-Unis. Ne trouvant plus aucune raison de revenir sur ses pas, il avait décidé de tenter sa chance, au moins un moment, à New York, où était sis le fameux Institut Xavier. Il resta bloqué à la frontière quelques mois, le temps d'obtenir un visa et les formalités nécessaires, puis jugea utile de prolonger son séjour le temps que la Guerre Civile se tasse et qu'il n'y ait plus d'agents du Shield entre lui et New York. Il en profita pour accumuler au maximum les petits boulots, enchainant à l'occasion jour et nuit de travail, dormant dans son 4X4. Il envisageait de traverser clandestinement quand le Registration Act prit fin, et c'est en toute légalité qu'il prit la route de New York, où l'attendait l'institut Xavier.

Description physique : Randolph est un homme assez grand et bien bâti. Son gout de l'effort plutot que de la gonflette lui a donné un corps à la musculature dense et bien dessinée, et ses gestes sont amples et assurés. Il a un visage qu'on pourrait qualifier de noble, souvent mal rasé et encadré par ses cheveux mi-longs, noirs et épais. Très serein, son faciès inspire la confiance et exprime une certaine force tranquille, sentiment conforté par ses yeux calmes et attentifs. Il semble plus vieux que son âge véritable, ce qui est à mettre sur le compte de la dureté de l'entrainement qu'l s'mpose depuis son plus jeune âge. Son attitude semble souvent un peu austère, par son maintien ou son expression. Il porte habituellement des vêtements solides et pratiques, de couleurs de terre ou noirs, et des chaussures de marche d'excellent qualité, ainsi qu'une longue veste, epaisse, doublée à l'extérieur de cuir brun, lui arrivant aux genoux, terne et élimée, qui est son manteau favori lors de ses escapades en étendues sauvages. Sa voix est profonde mais pas aussi grave qu'on pourrait s'y attendre, et il s'expriment le plus souvent lentement et posément, sans éclats.

Armes : Un couteau de chasse.

Autres :

Personnage :
- Inventé


Célébrité sur l'avatar : Viggo Mortensen

D'autres personnages ? Nécropole, Laetitia, Nocturne

Codes des règles : Validés par Evee