Nom : Remington

Prénom : Laetitia

Pseudo : H.T., pour Haute Tension

Âge : 17 ans

Race :
- Mutant


Groupe :
- Neutre


Caractère : Laetitia est une adolescente têtue, orgueilleuse et pleine de vie. Elle deteste toute forme d'autorité, y compris la sienne le cas échéant, et ne supporte pas l'ennui et la monotonie. Idéaliste, exaltée, elle tente de toujours tirer le maximum de plaisir et de profit de tout ce qui luii arrive, et s'efforce de voir le côté le plus lumineux de la vie. Prompte à la colère comme au pardon, il est assez difficile de s'en faire une ennemie. Naïve, elle ne parvient pas à croire au mal authentique, et ne cache pas son desespoir passager devant la véritable noirceur. Généreuse, loyale, elle place ses amis sur un plan très haut, et n'hésite jamais à donner un coup de main, un peu de temps ou même à se mettre en danger. Il faut dire que sa conception du danger est un peu...inexistante. Moins indépendante qu'elle ne le croit, elle a souvent été tirée de mauvais pas sans le savoir par ses amis. Ses passions sont très vives, et le calme ou la patience lui sont inconnus. Dépourvue d'érudition ou même de vocabulaire(^^), elle n'est cependant pas idiote et fonctionne à l'instinct, comme pour la musique. Son intuition et ses coups de coeur ou de tête sont ses principaux guides.

Pouvoirs :

Affinité électrique : Laetitia ressent en permanence la présence d'energie electrique à proximité, de façon très précise, ainsi que ses variations et son potentiel. Ainsi cela lui permet de "ressentir" tout circuit electrique et d'y agir par de faibles impulsions ou au contraire inhibitions de courant. Elle peut par ce procédé acquérir un certain contrôle de l'appareil, du moins sur ses fonctions les plus simples. En réalité, c'est son don d'electrokynésie qui lui permet d'agir sur les cicuits mentalement perçus, ce premier pouvoir consistant en l'exceptionnelle acuité de sa conscience des champs electriques l'entourant. Aussi n'y a-t-il pas d'évolution de ce don, qui ne nécessite pas de puissance mais seulement un esprit assez clair pour se concentrer, d'autant plus si l'action tentée est complexe.

Electrokynésie : H.T. est capable de générer de puissantes décharges d'énergie electrique sous forme d'éclairs, de boules de foudre ou même de façon invisible au travers de sa peau, par contact direct. Ce pouvoir lui permet aussi de contrôler la position, les mouvements, la direction, la forme des décharges qu'elle génère.

Niveau 1 : Laetitia n'est encore capable de générer de façon contrôlée et volontaire que de petits arcs electriques tout juste suffisants pour secouer un peu quelqu'un ou bien allumer une cigarette. Dans le cas d'émotions fortes (ou bien de flagrants manques de contrôle^^) il lui arrive de générer involontairement de fortes décharges au travers de sa peau ou des éclairs à la puissance et la direction aléatoire, principalement basée sur les tendances naturelles de l'electricité.

Niveau 2 : HT est à présent capable de générer de façon volontaire des éclairs et des décharges cutanées puissantes. Un stress profond gêne toutefois facilement le contrôle de la direction qu'emprunte ses éclairs, et elle n'est toujours pas à l'abri de générations d'electricité spontanée.

Niveau 3 : A présent, Laetitia contrôle ses décharges et ses éclairs à la perfection, et parvient même à modeler sa foudre et à en contrôler la vitesse et la position. Mais ce dernier point reste toutefois sujet à des pertes de contrôle.

Niveau 4 : Son pouvoir est enfin sous son entier contrôle, et au prix d'un effort et d'une concentration plus ou moins intense selon la difficulté, elle peut augmenter la puissance de ses éclairs bien au dela de ses anciennes limites.

Lien entre les pouvoirs : L'electricité.

Famille & Origine(s) : Une ville moyenne du New Jersey, fille unique. Ses parents la recherchent sans doute...

Histoire : Laetitia est née dans le New Jersey, pas très loin de Manhattan, première (et dernière en tous cas à ce jour) fille d'un couple aisé ayant fait fortune dans les nouvelles technologies. Du moins dans leur commercialisation. Adorée par ses parents, elle fut tout de suite traitée comme une princesse, et rien n'était jamais trop beau (ou trop cher) pour elle. Elle ne vivait pas à Buckingham Palace non plus, mais était tout de même très gâtée. Il n'y a guère d'aventures à raconter de son enfance, et pas de sombres drames non plus. La petite fille entra dans une prestigieuse école privée où elle commença à faire parler d'elle. Vive, loin d'être stupide, la petite peste semblait néanmmoins ne portait qu'un interêt modeste aux arcanes de la grammaire, des mathématiques ou de la géographie. La version moins diplomatique de ce fait est qu'elle s'en fichait royalement et passait son temps à regarder par la fenêtre, gribouiller quelques dessins ou écouter subrepticement de la musique sur un baladeur rarement suffisamment bien dissimulé... Les psys, professeurs et conseillers de l'école avaient beau la raisonner, menacer ou punir, c'était une vraie tête de mule. Malgré cela, elle ne posait jamais de problêmes plus graves, et n'était pas méchante pour un sou, ce qui paradoxalement n'aidait guère le corps enseignant chargé de lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. Comment punir sérieusement une gamine attanchante, toujours prête à rendre service et qui, si elle pouvait se montrer insolente, n'était jamais insultante? Redoublant ou passant ses années scolaires de justesse, elle ne donna jamais signe d'une quelconque prise de conscience...

La véritable vie de Laetitia se déroulait toutefois hors de l'école. Elle adorait arpenter la rue, liant conversation et connaissance avec tout le monde, généreuse de son sourire ou de son argent de poche. Plutôt débrouillarde, elle savait où trouver les bons plans, les personnes utiles à connaitre. Elle avait beaucoup d'amis, eut quelques premières aventures passagères, et embrouillait suffisamment ses parents sous une tonne de dates, noms et lieux pour faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Ce fut à ses 15 ans, à la fin d'une fête plus ou moins en cachette et sans doute un peu trop arrosée (eh oui si jeune...) que son don se révéla à elle, faisant griller tous les fusibles de la maison où elle se trouvait et électrocutant un innocent téléviseur. Par chance, l'alcool rend les souvenirs confus, et un petit éclair dans une lumière stroboscopique reste finalement assez discret. Dès ce jour, elle eut toujours une conscience aigue des champs électriques l'entourant, et faire le lien avec ces histoires de mutants de la télé était facile... On ne peut guère dire que cela bouleversat sa vie... Elle en fit un secret, et fit aussi attention qu'elle le pouvait, mais sa nature était de celles qu'il est difficile d'assombrir durablement. Les fêtes, les sorties et les copies bâclées continuèrent de plus belle, avec en plus un nouveau jeu : ça fait quoi si je met un peu trop de courant juste là? Ah ça grille...

Sa dernière année de collège, elle fut convoquée chez le directeur de son établissement avec ses parents, ce qui était devenu de l'ordre de la routine. Après les habituelles réprimandes sur son manque de travail et de concentration qu'elle écouta d'une oreille en regardant par la fenêtre, survint toutefois une chose inattendue : le principal exhiba un petit sachet rempli de fragments végétaux verts (si si de l'herbe à chat) provenant bien evidemment de son casier. Je vous passerai les détails mais elle fut renvoyée aussi sec et la patience de ses parents fondit tout aussi rapidement... La dispute qui s'ensuivit fut âpre et intense, à tel point qu'alors qu'elle hésitait entre éclater de rage ou pleurer à chaudes larmes, Laetitia généra involontairement un eclair qui détruisit le couteux home cinema du salon. Ses parents blémirent et se composèrent vite une expression plus neutre et surprise. Mais leur fille avait eu le temps de voir le dégout et la répulsion sur leurs visages. Elle claqua la porte et courut, laissant ses géniteurs remettre de l'ordre dans leurs pensées, et se disant qu'elle reviendrait vite. Mais c'était il y a plus d'un an...

La mutante devenue fugueuse passa sans intermédiaire du statut de premier-né d'une famille aisée à celle de vagabond, mais s'y adapta étonamment vite. Après tout, elle était libre, sans attaches ni devoirs, jeune et débrouillarde, rencontrait de nombreuses personnes et vivait au jour le jour. Elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais apprécié vraiment les marques luxueuses d'affection de ses parents et comprit aussi mieux pourquoi nombre de ses belles robes finissaient rapidement à la poubelle, faute de pouvoir être raccomodées. Après un certain nombre de galères qu'elle ne laissait pas empiéter sur son humeur mutine et joyeuse, la jeune fille débarqua à Manhattan, où elle se dénicha un squatt original. Des vagabonds, fugueurs, sans papiers ou autres avaient trouvé un vieil immeuble désaffecté et passablement délabré, dans un quartier d'anciennes industrie devenues hangars ou laissées à rouiller, à l'écart du centre, qui devait etre conservé pour des raisons fiscales d'après le seul de la bande à avoir fait des études. Baptisé le Palace, le squatt était devenue une petite communauté d'entraide, un refuge pour ceux qui s'y sentait bien et ne causaient pas de problêmes. Ensemble ils pouvaient évincer les types trop louches à leurs yeux et organiser de quoi vivoter un peu mieux. Les "colocataires" du Palace accueillirent vite la jeune mutante, qu'ils surnommèrent H.T. pour Haute Tension lorsqu'ils découvrirent qu'elle ne tenait jamais en place et qu'elle avait un petit truc en plus. Ce qui ne leur faisait à vrai dire ni chaud ni froid et qui eut pour seule incidence l'arrivée de l'electricité dans leur squatt, par le biais de bricolages douteux de la part de la nouvelle arrivante.

Mais la Guerre Civile changea tout cela... Repérée par la ronde d'une Sentinelle, une équipe du SCHIELD se présenta un jour au Palace, accompagné de policiers, dont les squatteurs avaient de nombreuses raisons de se méfier. Laetitia réussit à s'enfuir en compagnie de son plus fidèle ami du Palace mais ils ne tardèrent pas à etre retrouvés par de jeunes flics excités à l'idée de capturer un de ces dangereux non-humains. Ils y réussirent presque, mais le pouvoir hors de contrôle de Laetitia lui permit de s'echapper de justesse, au contraire de son ami. Se terrant ici et là, folle de terreur et malade de remords et de dégouts, HT se décida après avoir appris la dissolution du Registration Act à demander l'aide de la dernière personne sur qui elle espérait pouvoir compter, un vieil homme enigmatique qui l'avait déjà tirée d'un mauvais pas il lui semblait des années. Elle pourrait sans doute continuer à vivre, mais cet évènement l'avait poussé à son premier véritable projet d'avenir. Ces fous avait provoqué la ruine du premier groupe à lui avoir jamais tendu la main et a l'avoir acceptée... Elle ne pouvait plus rester cachée dans son coin, et voulait se battre, et tant qu'à faire dans le bon camp.

Description physique : Laetitia est une adolescente de 17 ans, petite et maigrichonne, aux formes peu marquées. Son visage a gardé quelque chose de l'enfance, et est mangé par de grands yeux clairs qui laissent paraitre toutes ses émotions et sa joie de vivre exubérante. Ses longs cheveux blonds, peu soignés, sont plutot raides et se regroupent en d'épaisses mèches qu'elle se soucie à peine de réarranger. Elle s'habille habituellement de vêtements amples, colorés et confortables. Sa tenue habituelle étant composée de son inséparrable casquette de cuir rouge à la Gavroche, ternie et usée, d'un poncho de laine bariolée au dessus d'un simple t-shirt, d'un large pantalon de toile verte, et de solides baskets de skateur elles auss en piteux état mais toujours fonctionnelles. Son seul bagage durant toute son errance est une sacoche de grosse toile, verte elle aussi, qu'elle porte en bandoulière. Elle dégage une impression de vivacité, de bonne humeur et de fougue, ainsi que de jeunesse.

Armes : Non.

Autres : Mineure, fugueuse, délinquante et voleuse à l'occasion, toute rencontre avec les autorités s'avère pour elle, hasardeux.

Personnage :
- Inventé


Célébrité sur l'avatar : Avril Lavigne

D'autres personnages ? Nécropole.

Codes des règles : Validé Par Peter