Nom : Forth
Prénom : Karine
Pseudo : Nécropole
Âge : 24 ans
Race :
- Mutant
Groupe :
- Apprentie Confrériste
Caractère : Nécropole n'est pas saine d'esprit, comme un télépathe s'en rendrait vite compte. Ce monde et sa population sont pour elle ternes et dépourvus de substance, comme irréels. On peut dire que la vie en général n'est pour elle qu'un long jeu vidéo, ou un film. Son unique but dans ce fade environnement est l'amusement, la seule émotion qu'elle ressent vraiment. Sa vie, celle des autres, leur bonheur ou leur malheur ne sont rien et ne comptent pas, aussi peut-elle paraître froide et dépourvue de toute compassion. Tous à ses yeux, y compris elle, ne sont que des pions insignifiants, la seule différence résidant dans le fait qu'elle en est consciente. La vie est un jeu, dont nul ne se soucie apparemment de fixer les rêgles, aussi joue-t-elle selon les siennes, car un jeu totalement libre serait absurde. L'esprit vif bien que tordu, c'est une jeune femme très calme et nonchalante, d'humeur égale. Elle n'éprouve ni remords ni regrets d'aucune sorte, auss est-elle particulèrement sereine et détachée de choses considérées en général comme importantes. Si Mayuchito a pu lui faire entrevoir les couleurs vives de ce qui l'entoure, elle retombe sans sa présence dans la grisaille, aussi continue-t-elle sans chercher davantage de lumière, non pas heureuse mais en paix. Elle passe le temps, comme elle peut.
Pouvoirs : Nécropole a le pouvoir de dérober, d'utiliser ou d'injecter l'energie vitale de toute créature vivante (y compris la sienne), ainsi que de la stocker en elle pour s'en servir plus tard, bien que cette reserve baisse avec le temps. Cette force vive peut lui servir à se soigner (pas à régénérer..), augmenter sa force ou sa vitesse. Plus tard, lorsque Karine saura capter et diriger cette energie en dehors d'un corps vivant, de nouveaux usages apparaitront. La seule marque visible de son pouvoir réside dans ses yeux, dont les iris comme les pupilles emettent une luminescence verte lorsque la mutante a absorbé de l'energie vitale. Ce phénomène varie de minuscules étincelles scintillantes dans son regard à une telle lumière que deux flammes semblent avoir remplacé ses yeux. Enfin, la sensation de plaisir associée à l'absorption d'énergie a fait de son don une drogue, dont la dépendance se traduit par un manque très violent.
Niveau 1 : Contact nécessaire. Necropole ne peut stocker qu'une quantité suffisante d'energie pour amener sa victime dans le coma. Au-delà, elle doit la dépenser ou la laisser se dissiper.
Niveau 2 : Contact nécessaire. Nécropole peut à présent conserver en elle la totalité de l'energie vitale d'un etre humain, bien qu'il lui faudrait un certain temps pour arracher à quelqu'un ses dernières forces. De plus, elle parvient à laisser s'échapper cette force vive hors d'elle tout en en gardant le contrôle, tant qu'elle garde une certaine proximité. Ca peut faire de jolies flammes vertes dans ses mains (pas très utile mais tellement classe^^) ou encore une courte lame d'energie qui ne provoque aucun dégât physique mais a un effet devastateur sur le réseau d'energie interne d'un homme...
Niveau 3 : L'energie que peut accumuler Necropole augmente encore. De plus, elle n'est plus limitée à une unique cible en contact, et peut même absorber à distance (raisonnable...) la force vive d'une créature en particulier.
Niveau 4 : Nécropole parvient à absorber, stocker et utiliser des quantités suffisantes d'energie vitale pour que son usage en dehors d'un corps ait des effets physiques, bien que cela lui coute cher en energie. De plus, elle n'a plus à etre très proche de l'energe qu'elle contrôle en dehors d'un corps pour en fare usage. A distance ou au contact, son nombre de cibles possibles n'est plus limité que par sa capacité à emmagasiner l'énergie dérobée.
Niveau omega (on peut rêver non?) : Sa capacité d'accumulation d'energie devient virtuellement illimitée, seul le temps necessaire à absorber cette force la bride.
Lien entre les pouvoirs : Maniement de l'energie vitale.
Famille & Origine(s) : Fille unique, de parents divorcés depuis, à Boston.
Histoire : Il y a 24 ans à l'hôpital public de Boston naissait une petite fille chétive et vive à la fois, premier enfant d'un couple de cadres s'étant rencontrés des années auparavent dans leur obscure entreprise dont il n'y a rien d'interessant à dire. Ce ne fut que lors de ses premiers pas à l'école que la petite fille pâlichonne et reservée commença à aviver les inquétudes de ses géniteurs et de ses instituteurs. Studieuse en classe, elle rendait copie blanche sur copie blanche au moment des tests, ne se liait avec personne. On retrouvait aussi un peu trop souvent sur elle de menus objets dérobés à ses "camarades". Elle et ses parents furent envoyés chez le conseiller en éducation de l'école, un entretien qui sembla porter ses fruits : du moins le comportement de Karine se fit moins textravagant. On disait encore d'elle qu'elle était réservée, maussade... Mais sa normalité n'était plus un sujet de controverse. Bien entendu, ses parents rassurés se bercaieent d'illusions, trop heureux de ne plus avoir à se demander que faire de leur fille. Leurs propres familles n'avaient jamais été du genre communicatif, aussi se contentèrent-ils de s'assurer que rien d'anormal n'arrivait, et que l'enfant était convenablement vêtu, nourri, et éduqué.
L'enfant grandit, son caractère s'affirmant et se raffinant avec l'âge. Et les malheureux qui l'avaient engendrés se rendirent vite compte que, non, vraiment, quelque chose n'allait pas chez cette petite. Que dire d'une fillette passant la majeure partie de ses nuits à regarder par la fenêtre, s'enfermant sans colère ni explication dans sa chambre le jour de son anniversaire, ne parlant jamais d'aucun ami, mais ramenant tout de même de bonnes notes et ne désobéissant que très rarement? Incertains, confus, ils grommelaient un "ça lui passera" et n'osaient rien dire, rien faire, par ignorance et couardise devant des conséquences trop grosses pour eux, comme le scandale, la honte ou les services sociaux. Enfin un jour, Karine ne rentra pas de son collège. Effarés, ses parents sans doute lâches mais surtout aimants, se ruèrent sur le téléphonne dès la première demi-heure de retard écoulée pour prévenir la police. Jamais la gamine n'avait été en retard, appliquant les rêgles de la maison à la lettre. Elle fut ce soir retrouvée au beau milieu de la nuit, apparemment inconsciente et insousciante des émois qu'elle avait causé, serrant entre ses mains le cadavre d'un petit rat. Sitôt rentrée, elle fut sévèrement admonestée par ses parents qui avaient eu une telle frayeur. Elle subit la colère familiale sans mot dire puis, quand le flot se tarit de lui-même, se leva et alla se coucher, pensive. Ce qui jeta la maisonnée dans un grand trouble. Jamais Karine n'avait pleuré ou crié lors d'une remontrance, mais jamais non plus n'avait-elle manifesté une indifférence aussi nette et clinique envers un rappel à l'ordre...
La collégienne venait bien entendu de découvrir son pouvoir. Alors qu'elle s'exerçait en chemin à attrapper des rats, s'amusant de sa propre dextérité, une sensation d'un délice à nul autre pareil l'avait envahie. Baissant les yeux, elle aperçut dans le vague brouillard qu'était pour elle le monde que ses mains, déjà pâles, avaient pris la teinte bleutée de la chair glacée, et que son gibier se convulsionnait en poussant de petits cris de douleur. Il eut un dernier spasme et retomba, inerte, alors qu'une dernière onde de plaisir chaleureux secouait le système nerveux de la jeune adolescente, dont les yeux noirs étaient à cet instant piquetés d'étincelles vertes. Savourant encore le souvenir du plaisir, sans comprendre, elle sentait cette chaleur qui résidait il y a peu dans le petit rongeur se contracter en elle, disponible, à portée. Karine n'était pas idiote, comme toutes ces insipides créatures gloussantes et nattées dont elle était entourée au collège. Le problême mutant faisait déjà parler de lui, et devant ce phénomène, il n'y avait qu'à s'incliner. Elle en était une, elle-même. Sa première décision fut le secret. Elle se souvenait encore des menaces voilées auxquelles elle avait du faire face à ses débuts dans le système scolaire, devant son...étrangeté, et il était douteux que cette bizarrerie-ci soit aussi facilement oubliée... Rien dans ce monde ne paraissait véritablement réel à Karine, depuis toujours. A peine plus qu'un jeu ou qu'un film. Mais même dans le plus simple des jeux, il y avait des rêgles, à suivre si l'on désirait s'en sortir au mieux. Et quelque chose lui disait qu'être mutante était une sacrée entorse aux valeurs de sa petite communauté. Dont elle ne faisait plus vraiment partie d'ailleurs, à présent...
Quelques années plus tard, à ses 19 ans, Karine avait compris l'essentiel du fonctionnement de son don, et était déjà dépendante de cette jouissance dont son usage la gratifiait. Discrète, elle s'abstenait le plus souvent possible de vampiriser un être humain. Jusqu'à ce qu'elle tombe une nuit, vagabondant comme à son habitude sans plus se soucier de sa sécurité ou de l'accord de ses parents, sur un malfrat agressant une fille à peu près du même âge qu'elle. Choisissant rapidement, elle estima que châtier cet imbécile sur de sa force et de sa supériorité serait plus amusant que de voir la frêle victime subir son malheureux sort. Apposant sa main sur la nuque de la brute, elle laissa son pouvoir le vider jusqu'à ce que coma s'ensuive. Mais celle qu'elle avait pourtant sauvé lui jeta un regard terrifié et s'enfuit en hurlant qu'une sorcière la menaçait. Tôt ou tard, comprit Karine qui regardait la fuite de l'inconnue avec indifférence, son petit secret n'en serait plus un... Et les conséquences pourrait bien etre ennuyeuses, alors que ce monde était déjà d'un ennui mortel... Haussant les épaules, la mutante fugua dans l'heure qui suivait, grâce à l'argent de sa victime tout sauf innocente.
Elle se rendit à New York, où elle rejognit pour un temps la Confrérie des Mauvais Mutants. Pour la quitter peu après à sa rencontre avec un certain Boris Malganis, fondateur du mouvement des Exilés, durant un vol à main armé qui avait tourné au carnage. Peu interessée par les idéaux de ce groupuscule, en faire partie était plus divertissant et passionnant pour la nonchalante Nécropole, toujours en quête d'un peu d'amusement. Elle participa un temps à la vie de cette petite communauté, les aidant même à braquer un fourgon blindé en pleine rue. Mais entretemps s'était déroulé un évènement plus profond pour la jeune femme : dans un bar, en manque d'énergie vitale, elle vampirisa "accidentellement" un élève de l'école de Charles Xavier, Mayuchito No Ryu, qui se révéla très vite capable, par son âme tourmentée et vaste dans ses hauteurs comme dans ses abysses, de briser par sa présence le voile gris perpétuellement abaissé sur le monde aux yeux de la mutante. Une idylle naquit, dans la joie et la douleur. Mais lorsque Nécropole fut infectée par le virus Legacy, elle fuya n'osant prendre de risques. Affaiblie, ses pouvoirs au plus bas, elle survécut à la Guerre Civile en se terrant dans des lieux isolés, reprenant des forces maintenant que son mal avait été vaincu, se tenant au courant des derniers évènements par le biais de ses victimes. Mais les troubles sont passés, et il est grand temps de retourner prendre un peu de bon temps dans la Grande Pomme non? Et pour cela, la Confrérie est le meilleur choix.
Description physique : Karine est de taille moyenne, assez chétive et maigre, des formes discrètes. Sa peau est très pâle, tranchant avec le noir de ses yeux et de ses cheveux, longs et très légèrement ondulés. Son attitude nonchalente, bien qu'elle dissimule une attention et une concentration bien réelle, donne à ses mouvements une sorte de lenteur, de léthargie. Son visage ovale, un peu osseux, n'est pas dépourvu de beauté, mais affiche sans cesse une froide impassibilité, ainsi qu'une dureté de pierre. S'habillant toujours de noirs, elle porte des vêtements simples et près du corps, et des chaussures montantes solides comme des rangers, noires aussi. Elle revêt aussi par tous les temps un long coupe-vent noir, fait d'un tissu léger, descendant jusqu'à ses chevilles. Sa voix, comme elle, est sans passions, un peu alanguie, avec des accents rauques. Elle parait toujours très fragile et semble s'en fiche, comme de tout le reste.
Armes : Aucune
Autres :
Personnage :
- Inventé
Célébrité sur l'avatar : Olivia Ruiz
D'autres personnages ? Non
Codes des règles : VALIDÉS par Evee